Nani ?
Tu me dis que tu lis mon envie sans ennui ?
Crois-tu dont si violent mon désir envers toi ?
Pauvre enfant ! Tu ne sais combien tu te fourvoies !
Allons ! Tu me fais rire et je m'en vais céans
Te conter en secret mon rêve inassouvi.
Oui !
Je meurs d'envie de toi, je fantasme ton corps,
Te possède en esprit dans un vil corps-à-corps.
Je te souille parfois, je t'honore souvent,
Et j'envie chaque nuit qui partage ton lit.
Oui !
Mon corps n'est que désir et ce désir me nuit,
Il me ronge et m'emplit, ne m'offre de répit
Que lorsque, instant fugac', je me vide de lui
Pour un instant de grâc', hélas vite assoupi.
Penses-tu pour autant m'avoir si bien compris,
convaincue que ton corps suffise à mon esprit ?
Non !
J'ai déjà une amie pour partager mes jours,
Des maîtresses enflammées pour égayer mes nuits,
Et prédis en riant, t'avouant sans détour
Que tes fesses n'auront sur moi que peu d'appui !
Non !
Tu n'es pas celle qui me hante et me tourmente,
M'interdit toute paix de sa voix insolente,
Et punit de folie ma pauvre âme rebelle
Dès que j'ai le toupet de lui être infidèle.
Amusant, me dis-tu, je suis piquée au vif,
Dis-moi quelle harpie tient ton esprit captif ?
Las !
Cette muse est par trop un but inaccessible,
Divine Lorelei source de mes malheurs
Qui m'attire vers elle, aimant irrépressible
Là où tant d'autres amants laissèrent leur coeur.
Là !
Elle transpire en toi et en toutes ces femmes
Qui décorent ma vie ou m'invitent en leur corps ;
Celte lumière, ma malédiction, ma mort,
Esprit de la Femme, Phoenix nommé : Loan.
vendredi 19 août 2011
mercredi 28 juillet 2010
En Transit
Suspendu entre les airs
filant sur des lignes d'acier
Avalant du bitume avarié
On attend que le temps nous emmène
Parenthèse entre un point A et un autre B
Assis face à la grande vitre
on attend que notre airbus rapplique
Avant de s'oublier sur la fin d'un chapitre
De se réveiller pour la pause gastronomique
Le cul étroitement serré pour pas déranger
On feint de bouquiner
On attend que la dame jaune nous interpelle
Pam paa paaalaa
De sa voix dorée et sensuelle
La tête coincée par la ceinture
Bercée par le paysage qui murmure
On se demande pourquoi les américains
Ont pas encore inventé le train.
filant sur des lignes d'acier
Avalant du bitume avarié
On attend que le temps nous emmène
Parenthèse entre un point A et un autre B
Assis face à la grande vitre
on attend que notre airbus rapplique
Avant de s'oublier sur la fin d'un chapitre
De se réveiller pour la pause gastronomique
Le cul étroitement serré pour pas déranger
On feint de bouquiner
On attend que la dame jaune nous interpelle
Pam paa paaalaa
De sa voix dorée et sensuelle
La tête coincée par la ceinture
Bercée par le paysage qui murmure
On se demande pourquoi les américains
Ont pas encore inventé le train.
Paranoïa
Dans la suave douceur de tes amours paisibles,
Comme un sombre serpent, sans bruit, je m'insinue.
Sens-tu dans ton esprit le contact pénible
Des deux extrémités de ma langue fourchue ?
J'enfante le soupçon, le doute et la rancœur.
En peuplant ton cerveau de bouffées délirantes,
Je m'en vais révéler, sous leurs sourires charmeurs,
Combien leurs tours sont laids et leurs âmes méchantes.
De cette coterie qui se lie en cachette
Sauras-tu dévoiler les sinistres manœuvres ?
Ou les laisseras-tu, sans relever la tête,
Dans ta bouche béante enfoncer leurs couleuvres ?
De la rage qui brûle en secret dans ton âme
Je nourris sans répit le dévorant foyer
Et livre avec furie à l'appétit des flammes
Les mensonges épars qui jonchent ton passé.
Que brûle cette engeance ! Oui, que tout diparaisse !
Ne laisse derrière toi qu'un tas de cendres noires
Pour demain t'en aller, sans remords ni tristesse,
Recommencer... en d'autres lieux... la même histoire.
Comme un sombre serpent, sans bruit, je m'insinue.
Sens-tu dans ton esprit le contact pénible
Des deux extrémités de ma langue fourchue ?
J'enfante le soupçon, le doute et la rancœur.
En peuplant ton cerveau de bouffées délirantes,
Je m'en vais révéler, sous leurs sourires charmeurs,
Combien leurs tours sont laids et leurs âmes méchantes.
De cette coterie qui se lie en cachette
Sauras-tu dévoiler les sinistres manœuvres ?
Ou les laisseras-tu, sans relever la tête,
Dans ta bouche béante enfoncer leurs couleuvres ?
De la rage qui brûle en secret dans ton âme
Je nourris sans répit le dévorant foyer
Et livre avec furie à l'appétit des flammes
Les mensonges épars qui jonchent ton passé.
Que brûle cette engeance ! Oui, que tout diparaisse !
Ne laisse derrière toi qu'un tas de cendres noires
Pour demain t'en aller, sans remords ni tristesse,
Recommencer... en d'autres lieux... la même histoire.
lundi 4 janvier 2010
Séquence émotion : gratitude
Pour ces quelques larmes qui sur mes joues dévalent,
Pour cet îlot calme au sein des embruns de ma nuit,
Merci.
Pour cet îlot calme au sein des embruns de ma nuit,
Merci.
Ode à l'Houka
Grand bonheur, émotion, et brusque inspiration !
Je pense alors à toi, et me dis : "pourquoi pas ?
Cet ami si gentil sur qui jamais n'écris
Serait écrin de choix pour l'écrit que voilà !"
Et me voici assis, au tréfonds de ma nuit,
Par tantôt tapotant, et cliquant quelquefois.
Mais d'ailleurs... Nom de nom, quel était dont ton nom ?
Souquez fermes, amies synapses,
et fessez les boucaniers !
Je te tiens, mon animal,
et te vaincs à coups de pieds !
Sur fond noir, cadré de blanc,
D'un air fier, sans acronyme,
Ta police simplement
Me remet ton patronyme.
Grand bonheur, émotion, enfin contribuons !
Je me bats, me débats, navigue en plein fatras,
Sans parvenir jamais à tracer de ma craie
Sur ta peau chocolat les effluves de moi !!!
Et las de tant d'efforts, mais fort de tant d'émois,
Je cherche réconfort dans mon grand lit de soie
En te remerciant fort, épris de sympathie,
De m'avoir extirpé en tout cas de l'ennui !
Je pense alors à toi, et me dis : "pourquoi pas ?
Cet ami si gentil sur qui jamais n'écris
Serait écrin de choix pour l'écrit que voilà !"
Et me voici assis, au tréfonds de ma nuit,
Par tantôt tapotant, et cliquant quelquefois.
Mais d'ailleurs... Nom de nom, quel était dont ton nom ?
Souquez fermes, amies synapses,
et fessez les boucaniers !
Je te tiens, mon animal,
et te vaincs à coups de pieds !
Sur fond noir, cadré de blanc,
D'un air fier, sans acronyme,
Ta police simplement
Me remet ton patronyme.
Grand bonheur, émotion, enfin contribuons !
Je me bats, me débats, navigue en plein fatras,
Sans parvenir jamais à tracer de ma craie
Sur ta peau chocolat les effluves de moi !!!
Et las de tant d'efforts, mais fort de tant d'émois,
Je cherche réconfort dans mon grand lit de soie
En te remerciant fort, épris de sympathie,
De m'avoir extirpé en tout cas de l'ennui !
samedi 25 juillet 2009
Rendez-vous
J'étais parti comme une flèche
Qui connaît d'avance son but
Et rien de plus.
Chaque point une conséquence simple
Du précédent
Une logique inébranlable
J'étais parti comme un couteau
Tenu droit par l'assassin froid
Ses marques sont précises sur ma peau
La rigueur attentive du bourreau
Qui execute obéissant la juste Loi
Sans démesure
Sans joie
Ses mouvements sont certains
Comme un mauvais destin
La ligne imaginaire de mon chemin
De petits poissons dorés au bord du monde
Dans le crépuscule la certitude du matin
Mais au retour
Au retour la lumière ne suffisait pas
L'air était juste de l'azote et ne suffisait pas
Le monde trop petit, trop encombrant, et sans sortie
Et ce drôle de pomme rouge dans ma gorge
Ce gros morceau qui me suffoque
La lune haute et ronde
Stupide et complète
Ne comprenait que les gens heureux
Ce bonheur et cette gourmandise
Ce sourire ignoble et facile
De son visage engourdi de certitude
La lune imbécile
La vérité ce soir était rouge et noir
Comme un mensonge
Et en rouge le sens interdit
Tous les sens à suivre interdits
Tous les chemins du monde qui ne menait à nulle part
Et pendant que je suivais la route impossible
Ridicule, absurde
Du retour
J'ai compris que l'amoureux est incomplet
Qui connaît d'avance son but
Et rien de plus.
Chaque point une conséquence simple
Du précédent
Une logique inébranlable
J'étais parti comme un couteau
Tenu droit par l'assassin froid
Ses marques sont précises sur ma peau
La rigueur attentive du bourreau
Qui execute obéissant la juste Loi
Sans démesure
Sans joie
Ses mouvements sont certains
Comme un mauvais destin
La ligne imaginaire de mon chemin
De petits poissons dorés au bord du monde
Dans le crépuscule la certitude du matin
Mais au retour
Au retour la lumière ne suffisait pas
L'air était juste de l'azote et ne suffisait pas
Le monde trop petit, trop encombrant, et sans sortie
Et ce drôle de pomme rouge dans ma gorge
Ce gros morceau qui me suffoque
La lune haute et ronde
Stupide et complète
Ne comprenait que les gens heureux
Ce bonheur et cette gourmandise
Ce sourire ignoble et facile
De son visage engourdi de certitude
La lune imbécile
La vérité ce soir était rouge et noir
Comme un mensonge
Et en rouge le sens interdit
Tous les sens à suivre interdits
Tous les chemins du monde qui ne menait à nulle part
Et pendant que je suivais la route impossible
Ridicule, absurde
Du retour
J'ai compris que l'amoureux est incomplet
jeudi 2 juillet 2009
Sans titre.
Je suis l’œil du cyclone
Le gouffre
Ces souvenirs brillants, irradiants parfois une chaleur malsaine. Tu en respires parfois, je sais, les vapeurs factices. Ou je l’espère encore.
Je suis l’œil du cyclone
Le gouffre
Je ne vois rien. Des milliards d’horizons plus loin, rien que la solitude et le besoin latent d’écraser et détruire ce qui n’existe pas.
Je suis l’œil du cyclone
Le gouffre
D’étranges lucioles se sont glissées, à chacun de mes pas, dans mon corps négligé. Elles y vivent et y meurent. Lentement me consument et parfois y demeurent.
Je suis l’œil du cyclone
Le gouffre
Un dernier élan, pour le dernier des sauts. Tout cela a l’air loin, mais avant d’y penser je jette un œil hagard sur mes membres liés, au sang bleu et figé.
Je suis l’œil du cyclone
Le Gouffre
Qui porte au fond de lui, en son corps en son sein
Ces souvenirs brillants, dont les vapeurs malsaines
A l’odeur oubliée, dans ton monde incertain
Seront la joie ternie de ceux qui ne comprennent.
Le gouffre
Ces souvenirs brillants, irradiants parfois une chaleur malsaine. Tu en respires parfois, je sais, les vapeurs factices. Ou je l’espère encore.
Je suis l’œil du cyclone
Le gouffre
Je ne vois rien. Des milliards d’horizons plus loin, rien que la solitude et le besoin latent d’écraser et détruire ce qui n’existe pas.
Je suis l’œil du cyclone
Le gouffre
D’étranges lucioles se sont glissées, à chacun de mes pas, dans mon corps négligé. Elles y vivent et y meurent. Lentement me consument et parfois y demeurent.
Je suis l’œil du cyclone
Le gouffre
Un dernier élan, pour le dernier des sauts. Tout cela a l’air loin, mais avant d’y penser je jette un œil hagard sur mes membres liés, au sang bleu et figé.
Je suis l’œil du cyclone
Le Gouffre
Qui porte au fond de lui, en son corps en son sein
Ces souvenirs brillants, dont les vapeurs malsaines
A l’odeur oubliée, dans ton monde incertain
Seront la joie ternie de ceux qui ne comprennent.
Inscription à :
Articles (Atom)