Je suis l’œil du cyclone
Le gouffre
Ces souvenirs brillants, irradiants parfois une chaleur malsaine. Tu en respires parfois, je sais, les vapeurs factices. Ou je l’espère encore.
Je suis l’œil du cyclone
Le gouffre
Je ne vois rien. Des milliards d’horizons plus loin, rien que la solitude et le besoin latent d’écraser et détruire ce qui n’existe pas.
Je suis l’œil du cyclone
Le gouffre
D’étranges lucioles se sont glissées, à chacun de mes pas, dans mon corps négligé. Elles y vivent et y meurent. Lentement me consument et parfois y demeurent.
Je suis l’œil du cyclone
Le gouffre
Un dernier élan, pour le dernier des sauts. Tout cela a l’air loin, mais avant d’y penser je jette un œil hagard sur mes membres liés, au sang bleu et figé.
Je suis l’œil du cyclone
Le Gouffre
Qui porte au fond de lui, en son corps en son sein
Ces souvenirs brillants, dont les vapeurs malsaines
A l’odeur oubliée, dans ton monde incertain
Seront la joie ternie de ceux qui ne comprennent.
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Salut Thomas, bienvenue !
RépondreSupprimerC'est très stylé ! J'ai bien du le relire une dizaine de fois.
Je trouve que le dernier vers tue particulièrement.
Merci Fabito! Et surtout merci pour l'initiative du blog, je pense que tout le monde est super content de partager ses écrits et de lire ceux des autres.
RépondreSupprimerEt j'espère ne pas avoir trop cassé l'ambiance avec mon poème!
Thomas.