Suspendu entre les airs
filant sur des lignes d'acier
Avalant du bitume avarié
On attend que le temps nous emmène
Parenthèse entre un point A et un autre B
Assis face à la grande vitre
on attend que notre airbus rapplique
Avant de s'oublier sur la fin d'un chapitre
De se réveiller pour la pause gastronomique
Le cul étroitement serré pour pas déranger
On feint de bouquiner
On attend que la dame jaune nous interpelle
Pam paa paaalaa
De sa voix dorée et sensuelle
La tête coincée par la ceinture
Bercée par le paysage qui murmure
On se demande pourquoi les américains
Ont pas encore inventé le train.
mercredi 28 juillet 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire