Alors que j'étais sec, vautré sur mon divan,
Regardant les secondes enlacer le cadran
Livide d'une montre échouée sur la table
Dont le cri silencieux me rappelait l'émoi
Qui étouffe le coeur affolé de la proie
Prise dans les anneaux d'un serpent redoutable
Une idée vive :
Briser le sort
Et prendre son essort
Pour rompre ces liens qui nous font esclaves.
Ecrire, créer,
Du beau comme du laid,
Mêler dans un même oeuf l'or et la bave
Pourvu qu'on vive.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Bon voilà, c'est mon premier e-poème. Juste histoire d'inaugurer ce bel espace de communication (ou d'autisme ?). J'aimerais bien que d'autre personnes motivées viennent déposer des rimes ici pour qu'on échange autour de ça. Produire c'est sympa mais partager c'est encore mieux !
RépondreSupprimerBisou tout le monde et bonne nuit !
J'affine le concept : je destine ce blog à tous ceux qui sont frappé à un moment de leur vie par l'ennui et qui souhaite jouir pleinement de ce moment et le partager avec nous en en faisant un poème.
RépondreSupprimerVu que je suis en stage en ce moment, je vais poster souvent hihi !
Et désolé pour les fautes d'orthographe mais il est tard...
RépondreSupprimerHey salut mon grand !
RépondreSupprimerQuand j'étais ptio, je rimais pas mal. Faudrait que je vois si ça revient bien, l'alexandrin, dans un futur moment de moule.
Super idée en tout cas, j'adhère =)
Fabito
RépondreSupprimerIl est trop beau
Et Guibi
Il est Joli
Tous les deux
Sont rigolos
Et on aime
Tous leurs poèmes !
:p
Coucou ma Nathouille
RépondreSupprimerPartie à milan !
Ta petite bouille
Me manque souvent
Quand tu vas passer
On va fair' la fête,
On va boire, et danser
....Et ce s'ra chouette !!
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerNathalie m'a parlé de ton blog, Fabien, et l'idée est géniale!, et j'étais justement dans une de ces nuits ce soir, et j'avais lit ton poème et je l'avais bien aimé, et alors bon je me permets une petite réponse. Voilà! Et j'essaie d'aller me coucher qd même...
RépondreSupprimerVeille
Alors que dans la chambre vide et chaude
Les promesses d'été, trompées, se fanaient
L'envie d'être proie, résistir mais céder
Le serpent qui viendrait la nuit m'étouffer
La pomme pas offerte - l'âme, hélas!, sauvée
De son Eveil l'ami dissipe les brumes
De cette veille de rêveries inavouées
Et, soleil, sa conscience limpide allume
La raison qui refroidit ce corps mal-aimé
Si l'idée vive,
Le rêve est mort-né.
Joli joli !!! Je suis fan !
RépondreSupprimer