Suspendu entre les airs
filant sur des lignes d'acier
Avalant du bitume avarié
On attend que le temps nous emmène
Parenthèse entre un point A et un autre B
Assis face à la grande vitre
on attend que notre airbus rapplique
Avant de s'oublier sur la fin d'un chapitre
De se réveiller pour la pause gastronomique
Le cul étroitement serré pour pas déranger
On feint de bouquiner
On attend que la dame jaune nous interpelle
Pam paa paaalaa
De sa voix dorée et sensuelle
La tête coincée par la ceinture
Bercée par le paysage qui murmure
On se demande pourquoi les américains
Ont pas encore inventé le train.
mercredi 28 juillet 2010
Paranoïa
Dans la suave douceur de tes amours paisibles,
Comme un sombre serpent, sans bruit, je m'insinue.
Sens-tu dans ton esprit le contact pénible
Des deux extrémités de ma langue fourchue ?
J'enfante le soupçon, le doute et la rancœur.
En peuplant ton cerveau de bouffées délirantes,
Je m'en vais révéler, sous leurs sourires charmeurs,
Combien leurs tours sont laids et leurs âmes méchantes.
De cette coterie qui se lie en cachette
Sauras-tu dévoiler les sinistres manœuvres ?
Ou les laisseras-tu, sans relever la tête,
Dans ta bouche béante enfoncer leurs couleuvres ?
De la rage qui brûle en secret dans ton âme
Je nourris sans répit le dévorant foyer
Et livre avec furie à l'appétit des flammes
Les mensonges épars qui jonchent ton passé.
Que brûle cette engeance ! Oui, que tout diparaisse !
Ne laisse derrière toi qu'un tas de cendres noires
Pour demain t'en aller, sans remords ni tristesse,
Recommencer... en d'autres lieux... la même histoire.
Comme un sombre serpent, sans bruit, je m'insinue.
Sens-tu dans ton esprit le contact pénible
Des deux extrémités de ma langue fourchue ?
J'enfante le soupçon, le doute et la rancœur.
En peuplant ton cerveau de bouffées délirantes,
Je m'en vais révéler, sous leurs sourires charmeurs,
Combien leurs tours sont laids et leurs âmes méchantes.
De cette coterie qui se lie en cachette
Sauras-tu dévoiler les sinistres manœuvres ?
Ou les laisseras-tu, sans relever la tête,
Dans ta bouche béante enfoncer leurs couleuvres ?
De la rage qui brûle en secret dans ton âme
Je nourris sans répit le dévorant foyer
Et livre avec furie à l'appétit des flammes
Les mensonges épars qui jonchent ton passé.
Que brûle cette engeance ! Oui, que tout diparaisse !
Ne laisse derrière toi qu'un tas de cendres noires
Pour demain t'en aller, sans remords ni tristesse,
Recommencer... en d'autres lieux... la même histoire.
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